Historique

1850

Ornement

Une famille passionnée, au service du vin !

Le Domaine de la Poulette est une histoire transgénérationnelle. Depuis plus de six générations, elle s'est transmise par les femmes, toutes passionnées par le vin, et qui ont toujours su choisir a leurs côtés des hommes de valeur pour porter avec elles le flambeau du Domaine.

Depuis 1850 on y trouve les noms de :

  • Renevey (Théodore Renevey, au début de ce siècle, créa la variété de Pinot qui porte son nom), 
  • de Joannet à Arcenant, 
  • de Grivot à Vosne Romanée,
  • de Charles Maitrot, qui fut Inspecteur Général de l'Agriculture, Directeur du Génie Rural et Commandeur de la Légion d'Honneur, 
  • et enfin de Lucien Audidier, père de l'actuelle propriétaire et gérante Françoise Michaut-Audidier. Membre de l'Académie d'Agriculture de France, Commandeur du Mérite agricole, c'est lui qui donna au Domaine son nom actuel en achetant après la dernière guerre une petite société propriétaire de premiers crus de Nuits.

Au travers de formes sociales qui évoluent avec les générations, s'est ainsi transmise une expérience séculaire et un savoir-faire sans cesse renouvelé pour maintenir le Domaine à la pointe de la qualité.

2009

Ornement

Hélène Michaut  : famille, tradition et modernité ….

Depuis le décès de sa sœur Caroline en 2009, Hélène s'implique au quotidien dans le domaine avec beaucoup d'énergie. Et il en faut … 

Ingénieur, forte de son expérience Internet dès 1995 et de ses connaissances informatiques, elle met en place une gestion dématérialisée. Dans le prolongement de la vente par correspondance développée par son père, elle lance le site e-commerce du domaine, B to C. Après avoir rachété un chai voisin , forte de ses 6 années passées en Angleterre, elle développe les ventes à l'export ...

2014 : achat d'un chai (à renover) à Corgoloin

En 2015, elle se lance à son tour dans la vinification et rachète un Chai de 600m2 à 50m du Domaine, le rénove et y installe des cuves à plafond mobile thermorégulée avec un système de pigeage pneumatique, tout en douceur, tel qu'on le faisait avec les pieds jadis. Elle n'utilise pas ou peu d'intrants en vinification : des levures et éventuellement des nutriments en cas de degrés importants. Se met ainsi en place une vinification traditionnelle, avec des outils modernes afin de la maîtriser le mieux possible. En viticulture, les années se suivent et ne ressemblent pas. Elle n'a que peu de temps pour vinifier beaucoup de vin. 

2016: installation de novuelles cuves thermo-regulées pour vinifier les vins rouges  

2016-2017 : plantation de 2ha de Bourgogne Cote d'Or

En 2016 et 2017 pour répondre à la demande de ses importateurs, 2 hectares de Bourgogne Côte d'Or sont plantés.

En 2019, Hélène finalise la reprise du Domaine qu'elle renomme en Domaine du Clos des Poulettes, notre parcelles de Nuits 1er Cru "les Poulettes" étant entourée de 3 murs. Elle rachète une nouveau tracteur dédié aux labours et rognage.

2019-2023 : développement des ventes à l'export 

2023 : extension du chai

En 2023, elle décide de détruire le vieux hangar à tracteur de lancer l'extension du Chai racheté en 2014 afin de pouvoir tout vinifier sereinement et très précisément en un même lieu ….

1994

Ornement

Françoise et François Michaut parents d'Hélène

A la mort de Lucien Audidier, en 1994, Françoise Michaut-Audidier et son mari François, déjà très investis dans la gestion quotidienne s'occupent à temps plein du Domaine.

Vinification dans des cuves en INOX

François Michaut, passionné de vinification, ingénieur centralien, modernisa la cuverie, notamment par la mise en place de cuves rotatives en inox autopigeantes, une centrale de froid puissante pour refroidir les môuts. 

Suivi oenlogique précis

Avec la société Burgundia Oenologie, il met en place un suivi très précis des vins du moût à la mise en bouteilles. Il développe la vente directe par correspondance évitant ainsi à la société de subir les fluctuations des cours du vin.

Les vins blancs : plantation et extraction des arômes du cépage chardonnay

Il replante avec le cépage Chardonnay les parcelles de Côte de Nuits en friche et vinifie longuement ces blancs à froid, afin d'obtenir des vins frais, fruités et soyeux qui ne manquent pas de succès. Face à une demande croissante, il rachète et replante de nouvelles parcelles de Bourgogne.

Bourgogne Cote d'Or “la Corvée aux prêtres”

 La parcelle “La Corvée aux Prêtres”, située à la sortie du Village de Vosne Romanée, fut achetée par Françoise Michaut . Du pain béni pour une famille catholique …. Il ne manque plus que la Vigne de L'Enfant Jésus … 

Nuits Saint Georges les Vallerots

Au début des années 2000, suite à de complexes échanges avec le voisin, il replante la parcelle des Vallerots abandonée depuis longtemps car trop difficile à cultiver (pente > 30%) .

1920

Ornement

Lucien Audidier, grand-père d'Hélène

C'était une homme étonnant, qui avait plusieurs fois changé le cours des choses dans le vignoble bourguignon.

Originaire d'un petit village de la Vienne, rien ne destinait ce fils de modestes paysans à devenir l'un des oracles du vin de Bourgogne. Diplômé en agro-alimentaire, second de sa promotion, il bénéficia d'une bourse au titre d'ingénieur-élève. En contrepartie, il consacra les neuf années qui suivirent au service de l'Etat.

Acquisition des Nuits Saint Georges

C'est lui qui acquit après la deuxième guerre mondiale, les parcelles de Nuits Saint Georges dont les Poulettes qui donnèrent le nom au domaine.

 

Dans les années 1920 et 1930, il dirige les services agricoles des Landes et du Loir-et-Cher. Il fait ensuite une longue carrière aux Potasses d'Alsace, conseille les Graines Truffaut, gère d'immenses vignobles à Meknès, garde ses entrées rue de Varenne où, depuis le Petit Père Queuille et jusqu'à M. Jacques Chirac, il fera sur bien des dossiers la pluie et le beau temps. N'était-il pas Inspecteur Général de l'Agriculture et Président de l'Académie d'Agriculture ?

A Paris, il connut et épousa une jeune femme dont la famille possédait un domaine viticole à Corgoloin depuis le XVIIème siècle. C'est ainsi que Lucien Audidier entra au Domaine de la Poulette, qui se trouvait, il faut le reconnaître, dans un fâcheux état. Son beau-père, M. Maitrot, pourtant était agronome savant - il dirigea entre autres l'Ecole Supérieure du Génie Rural - mais il ne s'était que partiellement interessé au domaine qui subissait encore les graves conséquences du phyloxerra.